SIA Conseil : « La bancarisation au Maroc va suivre une croissance plus faible que prévue »
Econostrum.info : Comment se portent les banques marocaines ?
Matthieu Courtecuisse et Edouard Esparbes
: Globalement, les banques marocaines se portent bien. Au cours des dix
dernières années de croissance au Maroc, elles se sont transformées,
ont adopté de nouvelles pratiques, et se sont renforcées. Elles
n’ont pas subi la crise financière directement. En revanche, elles vont
pâtir du ralentissement de la croissance économique du pays.
Solder le trop plein
Econostrum.info : Quelles sont les conséquences du ralentissement économique ?
Matthieu Courtecuisse et Edouard Esparbes :
Afin de diminuer leurs coûts d’exploitation, elles auraient intérêt à
réviser leurs plans d’ouverture de nouvelles succursales dans le pays. La bancarisation va suivre une croissance plus faible que prévue au cours des trois à cinq prochaines années.
Par
ailleurs, avec la diminution des transferts des migrants, la baisse des
recettes touristiques et le repli des investisseurs étrangers, elles
vont avoir des problèmes de liquidités en devises.
Le Maroc a
connu ces derniers temps une croissance qu’il ne retrouvera pas de
sitôt. Il faut solder le trop plein d’immobilier, et d’infrastructures
touristiques également.....
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