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Promotion de la bancarisation en Afrique
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18 avril 2012

Toujours une agence pour 25 000 habitants: La bancarisation contrariée de l’économie algérienne

lu sur liberte-algerie.com

algerieLes récentes propositions du FCE, relayant les protestations des banques privées, relancent le débat sur les freins imposés au développement des réseaux bancaires.

À Alger, la rue Didouche-Mourad est en passe de devenir la vitrine d’une modernisation des agences et des services bancaires annoncée de longue date et qui tarde à se concrétiser.
Au bas de la rue, du côté de la Grande Poste, Algeria Gulf Bank (AGB) vient d’inaugurer le premier espace de self-banking en Algérie. Dans une agence flambant neuf, ce sont des automates qui attendent le client et lui permettent de réaliser retraits, dépôts, commande de carnets de chèques et vérification du solde, en attendant que le “drive banking”, annoncé lui aussi par AGB, permette de réaliser les mêmes opérations sans descendre de sa voiture. À l’autre extrémité de la rue Didouche, la BEA a récupéré, depuis quelques mois, l’immense espace des anciennes galeries algériennes pour le transformer en agence pilote.
Là aussi, le client est accueilli dès l’entrée par une longue procession de distributeurs automatiques de billets (DAB) et de guichets automatiques de banques (GAB) alignés en série. L’organisation de l’espace s’inspire clairement des principes en vogue de séparation du back office et d’un front office où les fonctions d’accueil et commerciales occupent désormais une place prépondérante. La diversification des activités est aussi au rendez-vous avec l’espace dédié à la bancassurance où le nouveau partenaire AXA est déjà opérationnel. Pour le leasing et le capital-risque auxquels sont associés également des partenaires internationaux, un vaste écran lumineux annonce qu’il faudra patienter encore un peu…Des innovations qui peinent encore à se généraliser et qui, surtout, s’inscrivent sur une toile de fond qui reste dominée par une sous-bancarisation persistante de l’économie de notre pays. Voici des années que les compteurs semblent, dans ce domaine, quasiment bloqués. Une agence pour 28 000 habitants, annonçait voici quelques jours le séminaire du FCE. Une pour 25 000 habitants selon l’Abef, contre une pour 12 000 habitants au Maroc et une pour 9 000 habitants en Tunisie. Comment expliquer un retard aussi important et qui ne semble pas devoir se combler ?

Les agréments de la Banque d’Algérie sur la sellette
Du côté des banques privées, l’explication est toute trouvée et semble ne faire aucun doute : le principal frein au développement de l’activité des banques privées est constitué par les lenteurs de la procédure d’autorisation d’ouverture de nouvelles agences par la Banque d’Algérie. Une situation dont se plaignent la quasi-totalité des opérateurs.
Certaines banques continuent de se retrouver, au début de l’année 2012, avec plus d’une dizaine d’agences entièrement équipées et le personnel recruté, dans l’attente du feu vert de la banque centrale. Dans son dernier rapport annuel publié l’été dernier, BNP Paribas El-Djazair annonce 58 agences opérationnelles mais encore 13 agences en attente d’agrément. Même son de cloche du côté de Société générale Algérie, qui se félicite de l’ouverture de neuf nouvelles agences au cours de l’année, pour un total de 63, dont, notamment, Ghardaïa au Sud, mais aussi Médéa, Koléa, Tipasa, Chlef, Skikda et Batna, mais qui déplore, également, dans son dernier rapport annuel, que “le réseau d’agences n’ait pas connu, pour des raisons exogènes, l’expansion souhaitée”, ce qui a eu des répercussions sur le nombre de collaborateurs qui “a moins fortement augmenté au cours de l’année, compte tenu du ralentissement dans le rythme d’ouverture des nouvelles agences”. Filiale du holding koweïtien Kipco, Algeria Gulf Bank avait également, au début de cette année, une dizaine d’agences en attente d’agrément, depuis près de 2 ans pour certaines d’entre elles. Un des principaux dirigeants du groupe, venu spécialement du Moyen-Orient, a été reçu fin février par Karim Djoudi. Le communiqué officiel évoque le souhait du partenaire d’une extension du réseau d’AGB, qui compte actuellement une trentaine d’agences opérationnelles, “à l’ensemble du territoire national”, ainsi que des projets de sociétés mixtes dans les domaines du leasing et du capital-risque.

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